Opportunisme dans la Cité Qui Rêve

Oneiros



Alecto




Après une longue journée de marche, nous finîmes par arriver aux portes de la fameuse "Cité Qui Rêve", célèbre ville portuaire bien connue de tous les marins de la Mer du Milieu.
Ironie du sort (ou bien fait calculé par nos Oracles lorsqu'ils me désignèrent pour cette mission), ce fut précisément par ce port que je débarquais pour la première fois de ce coté ci du Grand-Vert.
Il nous fallait désormais trouver un navire pour nous emmener vers les terres d'Horus, lieu où se déroulerait notre quête. Or j'avais une petite idée sur les personnes susceptibles de nous y conduire...

Pour cela j'avais besoin d'agir seule, du moins dans un premier temps. Pour l'une des premières fois depuis le début de notre voyage, je m'adressais à mes compagnons:
"Si nous voulons éviter d'attirer des regards trop curieux, nous ferions mieux de nous séparer. Retrouvons nous ici dans une heure."
Je ne tenais pas à m'étendre plus, du coup je pris congé d'eux sans attendre de réponse...


Je déambulais sur les quais du vieux port, feignant de flâner au gré des odeurs exotiques et des couleurs chatoyantes arborées par d'innombrables étals posés à la va-vite par des marchands cosmopolites, venus de tout le pourtour méditerranéen, parfois même de plus loin.
Huiles parfumées des amandiers occidentaux, fruits sucrés d'Aksoum, tissus chantants de la lointaine Cathay, métaux précieux de Méonie, olives noires d'Arcadie, lames ouvragées d'Anatolie, esclaves Nubiennes, ou encore statuettes sacrées de Summer... Tout semblait trouvable dans ce vaste marché plus organisé qu'il en avait l'air.
Mais rien de tout ceci ne m'intéressais... Ce que je cherchais était bien plus spécial.

Pour avoir fuit l'Egypte à bord de l'un de leur navires, je savais que des marchands Egyptiens sans scrupules détournaient certaines plantes sacrées dont se servent habituellement les prêtres d'Horus ou d'Osiris pour venir les vendre ici. En effet ces plantes, inhalées de façon profanes, provoquaient de fortes hallucinations et une euphorie passagère. De plus, l'accoutumance à ces substances provoquait à moyen terme une dépendance psychologique dont il était ardu de s'acquitter.
Ce commerce s'avérait donc très lucratif, et il me semblait comme acquis qu'en cherchant un peu je finirais par trouver un revendeur. Et une fois trouvé le vendeur, le navire qui nous conduirait en Egypte serait alors à porté. Pour peu que l'on sache y mettre le prix...

Je ne mis pas bien longtemps avant de croiser un jeune noble dont l'air hagard trahissait son récent contact avec l'un des marchand que je recherchais. Il m'indiqua sans faire de difficulté l'endroit où je pourrais le trouver. Sans plus attendre je m'y dirigeais, espérant que je saurais le convaincre de nous faire traverser, moi et mes compagnons...

Alecto






En m'approchant de l'étal qui m'avait été désigné je fus surprise de m'apercevoir que le marchand que je cherchait était en fait une marchande! Ses traits étaient fins, et son sourire avenant, inspirant à priori confiance. Plus encore que son sexe, ce qui m'interpella était la couleur de sa chevelure: rouge comme le soleil couchant.
Si elle était bien Egyptienne, cela expliquait probablement ce qui l'avait poussé vers une vie d'aventure. En effet, la superstition là bas dénonçait les personnes aux cheveux roux comme étant des suppôts de Seth, le Sombre Dieu des Ténèbres. Bien que rien ne puisse prouver que ce genre d'accusation soit fondées (ni même que Seth soit une divinité réellement maléfique), la plus part des roux préféraient fuir leur contrée plutôt que de vivre comme des parias dans leur pays.

Je m'approchait de cette fille, la saluant en Egyptien afin de vérifier qu'elle me comprenne. C'était visiblement le cas. Peu de doutes donc sur ses origines. Elle commença par me dire qu'elle n'avait plus grand chose à me vendre, que j'arrivais bien tard et que ses derniers articles étaient réservés à ceux qui en reconnaissait la valeur...

"Ce n'est pas pour cela que je viens te voir, la coupais-je sans plus de détour. Elle haussa un sourcil, comme pour signifier que son attention m'était acquise.
J'imagine que tu vas devoir de nouveau traverser le Grand-Vert afin de t'approvisionner. Je n'attendais pas qu'elle acquiesce et continuais.
Voila, j'aimerais simplement pouvoir profiter du voyage. Moi et quelques amis avons à faire en Egypte.

Alecto




Je me doutais bien que le voyage ne serait pas gratuit. Cependant, je m'attendais à ce que ce sois elle qui fixe les conditions. Aussi sa question me surpris quelque peu...

"He bien, je pense que cela ne pourra qu'être profitable pour toi et les tiens de voyager avec quelques un des guerriers les plus puissants de l'Epire.
En effet, les trajets en mer ne sont pas sans dangers, et un navire marchand ne peux qu'attirer la cupidité des pirates qui écument le Grand-Vert. Avec nous à bord, toi, ton équipage et surtout ta cargaison, seront en sécurité.
Nous pourrons même t'escorter de nouveau lorsque tu quitteras l'Egypte pour revenir dans la Cité Qui Rêve.
En tant que guerrière, je ne savais quoi lui proposer de mieux. Cependant, je sentais à son regard qu'elle n'allait pas tarder à m'en demander un peu plus.
"Alors, qu'en penses tu? Ce marché te semble-t-il honnête?

Je suivis Picci vers le port d'Oneiros, il semblais savoir ou aller. Après quelque marchandage avec divers autochtone nous trouvîmes une embarcation.

-Comme nous le savons tous le trajet et loin et dangereux si tu accepte qu'on monte avec toi nous te garantissons une protection pour l'aller mais aussi pour le retour, si tu es d'accord je vais aller chercher mes frères et nous allons t'aider a charger le reste de tes jarres.

-Tu as dis que tu connais Cismo c'est ca j'ai une dête envers lui alors j'accepte va chercher tes frères.

Picci pris une jarre délicatement pour ne pas réouvrir mes plaît et se retourna vers moi et me dit:

-Tu peux aller voir les autres pour leurs dire que nous avant un bateau, pendant que j'aide notre nouvelle ami a charger ses derniere affaire.

-J'y vais de ce pas. Je sent qu'Aleco n'est pas loin!

Puis je parti en direction des cosmo de mes compagnons de route pour leur dire que Picci nous avait trouvé un bateau...

Alecto




Avant de repartir vers l'endroit où j'avais donné rendez vous aux autres spectres, je me retournait en direction de la marchande aux cheveux rouges:
"Je préfère te préciser que notre accord ne comprends aucun service intime! Elle me répondit par un sourire entendu, je m'en contentais.

Ainsi nous savions comment nous rendre en Egypte. Il avait fallu quelque peu négocier, mais ça n'avait pas été si compliqué au final. J'étais fière d'annoncer la nouvelle à mes camarades. Ce serait un bon moyen de m'intégrer. Du moins j'espérais...

Alecto





Lorsque j'avais retrouvé mes compagnons, Picci, le Diplomate, annonça:
C'est bon, nous avons un bateau!

J'étais quelque peu déçu, car j'espérais faire bonne impression en trouvant le seul moyen de transport à notre disposition...
Surtout qu'en bon diplomate, Picci n'avait pas eu autant de mal que moi à nous faire accepter.
Mais j'eus cependant surtout honte lorsque je m'aperçus qu'il n'y avait bien qu'un seul et unique navire. Nous avions tout les deux marchander deux fois pour un seul et même service!
J'avais vraiment l'impression de m'être fait roulée...

Le lendemain matin, peu avant l'aube, notre petite troupe se trouvait au lieu de rendez vous (et c'était bien le même qui avait été indiqué à Picci...). Il faisait frais malgré le débit de la saison douce, et l'air marin me piquait la peau.
Ma marchande aux cheveux rouge était là, et nous fit signe d'embarquer, toujours le même sourire aux lèvres...

Delmak, qui allait être notre guide sur les terres d'Horus se tourna vers nous:
" Une minute. Tout le monde est il bien là? Je l'espère autrement nous serons contraint de partir en laissant les retardataires en arrière...


[HRP] essayez de vous manifester au moins un ptit coup, je suis sur que le MJ appréciera [/HRP]

Matinal comme je suis, je m'étais lever un peu plus que les autres pour allé voir le marchand égyptien qui avait gentillement accepter de nous prendre mes amies et moi, pour lui dire qu'on avait trouvé un autres bateau plus grand vu le nombres de personnes qu'on était.
Le marin me fit voir qu'il n'y avait pas de problème, je vis même que cela l'arranger comme s'il avait changé d'idée dans la nuit.

Je repartie en direction de mes amis qui étaient réveillé, une marchande aux cheveux rouge était là, elle nous fis embarquer dans le bateau.

Pyro était monté en même temps que moi pendant que délmak disait :

"Une minute. Tout le monde est il bien là? Je l'espère autrement nous serons contraint de partir en laissant les retardataires en arrière... "

je dis a pyro

"Tu veu pas regarder ma plait elle me pique, je crois que les fil lache un peu, cela est surment du a mes effort d'hier."

Nous avions enfin trouvé un bateau pour notre mission. Au matin du départ Delmak vérifia que les spectres était présent.

Je montais avec Picci, et une fois instalé il me dit:

-Tu veu pas regarder ma plait elle me pique, je crois que les fil lache un peu, cela est surment du a mes effort d'hier.

-Je vais voir ça, normalement ces cicatrices ne devraient plus te poser de problèmes quand nous arriverons en égypte!

Je m'atelais à cette tache tout en regardent mes compagnon monter un à un. J'avais hate de prendre la mer...

Le voyage allé être long, et un peu d'exercice ne pouvait que me faire du bien je m'assis en tailleur en positon du lotus, les yeux fermer, un aura violette m'entoura très vite, puis je dis a pyro :

"On va rigoler un peu sa te dis."

Puis je dit doucement, seul mes lèvres bougèrent "MUSHAKA ILLUSION"

Des centaine de souries arrivèrent derrière moi, d'un signe de la main vers Pyro toutes les rongeurs prirent ca direction, l'illusion était pas très forte vu l'état physique dans le quel j'étais, les petits mammifères recouvrit mon amis ce dernier fit explosais son cosmos et l'illusion disparu, le coup pour moi fus dur je tomba en arrière suite au choc de l'impacte.

je me releva et dis

"Alors mon ami on continu."

Après ce petit tour que mavait joué Picci, j'avais envis de m'exercer. ET en voyent ces rongeurs fictif il me vint une idée.

-Picci, tu peut les faires apparaitres par vagues succéssives?

Il ce demandai surement que que je pourai bien faire, alors il m'en voya des vagues de souries toujour plus nombreuses.

Ce jeu consitait a ce que je fasse disparaitre toutes les sourie une à une par de petites attaque de plus en plus rapides. Cela augmenterai ma rapidité et la métrise de Picci sur ces illusions.

Bien que long, le voyage s'était passé sans trop d'encombres. Seul un navire d'inconscients pirates avait osé mouiller proche du notre, mais au moment de l'abordage je n'eut qu'à déployer un infime partie de mon cosmos pour faire fuir les impudents, qui regrettaient de nous avoir attaqué.

Je ne comptais plus les jours depuis notre départ du port de Oneiros. Mes compagnons avaient profité de ce voyage pour tantôt se reposer, tantôt s'entrainer. l'Égypte n'était pas la porte d'à côté et certains ne devaient pas croire que le voyage serait aussi long ...

Alors que nous approchions des rivages de l'Afrique, je réunis les spectres afin de leur confier mes pensées et recommandations :

- Mes frères et soeurs, nous allons bientôt arriver sur les terres d'Égypte. Le Delta du divin Nil nous tend ses bras, et le port de la cité de Djedou nous ouvre ses portes. Je marquais un temps d'attente avant d'ajouter. Une fois débarqué, ne me quittez pas et laissez moi parlementer avec les locaux, je tâcherais de nous octroyer une Dahabieh afin de remonter le Nil.



Après de âpres négociation, j'avais réussi à nous faire embarquer à bord d'une Dahabieh se dirigeant vers Ouaset. Nous devrons donc marcher quelques kilomètres afin d'arriver au Temple de Edfou une fois la remontée du Nil terminée pour nous.

Durant ce "voyage", nous pûmes apprécier les hauts monuments témoignant de la gloire de mon peuple. Certains parmi mes frères spectres semblaient époustoufler pour tout ceci. Il est vrai que malgré la grande architecture dont fait preuve la Grèce, l'Égypte avait tout de même un temps d'avance sur les hélennes.



Nous étions enfin arrivé à destination.

La distance séparant Ouaset du Temple de Edfou, bien que importante de quelques centaines de kilomètres, fut la moins épuisante. Bon nombre d'entre nous étaient heureux de fouler le sol fertile de la vallée du Nil et de ne plus bringuebaler sur le pont d'un quelconque navire.

Nos étions donc devant le Temple de Horus mais hésitions encore à y pénétrer. Je pris la parole afin de mettre mes compagnons en garde sur les us et coutumes à respecter en ces lieux :

- Les prêtres divins sont des personnes puissantes dans ce doux pays qu'est l'Égypte. Je vous demande donc de rester derrière moi et de me laisser entrer seule dans l'enceinte du Temple afin de demander audience. Faites bien attention à ne pas franchir le seuil avant d'y avoir été invité, les conséquences pourraient être terrible pour vous ...

Edfou, Temple de Horus