Le renouveau

Forum privé, Nekyomantéion, L'armurerie, La fin du Gnome

De longues années se passèrent depuis le départ d'Alberic du Nekyomantéion...

Le colosse prit de l'age, quelques cheveux blancs, et sembla avoir fait la paix avec soi-même. Il repensa à toutes ses rencontres, à tous ces combats.... Nul ne put dire combien il en fit, même pas lui.
Habillé de guenilles et doté d'un bâton tordu dans la main droite et d'un vieux baluchon sur l'épaule gauche. Les cheveux jusqu'à la moitié du dos et la barbe longue il passa à proximité d'un hameau malgré la distance le colosse ne pu s'empêcher d'entendre des cris.
Il s'approcha et vit des paysans qui semblèrent se faire agresser par des voleurs armés jusqu'aux dents. L'ancien général ne douta pas un instant et se précipita vers eux.
"Alors ma mignonne, je sens que tu as très envie de me faire plaisir!"
Dit un des voleurs en tenant avec force le bras d'une jeune fille. Les autres se mirent à rire à gorge déployée.
"S'il vous plait, laissez-moi...."
Un homme d'un certain age s'interposa.
"Laissez ma petite fille, gredin!"
Il ne fut pas beaucoup de temps à ces hommes pour pousser le vieillard dans un recoin, un d'entre eux pointa sa lance sur lui.
"Alors quoi papy? Tu te mêles de ce qui te regardes pas?"
Les rires des malfrats se firent encore plus entendre.
"Je vais t'en faire passer l'envie!"
Le voleur tenant la lance la leva pour prendre de l'élan afin de transpercer le vieil homme.....
"Meurs vieux fou!"
Le vieil homme sentit la lance se rapprocher vivement et cru sa dernière heure arrivée ferma les yeux mais pour toute sensation il n'eut que celle d'une silhouette apparut d'une seul coup.
Le voleur fut surpris de cette soudaine intervention et du fait que, malgré qu'il eut mit tout sa force dans la balance la main qui tint l'arme ne brocha pas d'un millimètre.
Après avoir eut un mouvement de recul il se reprit.
"Dis-donc toi! Va jouer ailleurs ou ça va chauffer pour toi!"
Albéric sourit sous sa barbe.
"Je vous laisse le choix même si je sais déjà ce que vous allez faire.... Partez sans faire d'histoires et je vous laisse le vie sauve."
"Oh, mais toi t'es un rigolo dis-donc! Massacrez-le!"
Tous les voleurs sauf un qui regarda la scène sans broncher se jetèrent sur lui les armes à la main.
L'ancien général se dit qu'il avait encore raison et d'un revers de la main il envoya tous ses agresseurs à quelques mètres.
Il furent tous sonnés sur le coup. La silhouette qui était restée dans l'ombre commença à bouger à ce moment-là.
"Intéressant.... Peut-être que je devrais m'occuper de toi..."
"Et bien... viens..."
L'homme qui restait dans l'ombre se concentra et un cosmos jaillit se son corps. Il se mit à attaquer Albéric.
"Meurs sous mes coups!"
Le colosse vit cette attaque arriver vers lui et pour toute réplique mis sa main en opposition. L'attaque du voleur s'écrasa dans la paume de la main de l'ancien spectre sans toutefois parvenir à le faire broncher.
"Mais.... Mais.... C'est impossible! Je t'ai attaqué de toutes mes forces....."
Un léger sourire apparut sous la longue barbe.
"Je vois.... vous êtes des anciens apprentis chevaliers, mais vous utilisez le peu de force que vous avez pour voler et prendre ce qui vous plait à de pauvres gens sans défense.... Malheureusement il semblerai que je n'ai pas le choix.... Je vais devoir vous éliminer."

Albéric se concentra, le voleur essaya d'attaquer à nouveau mais n'eut plus le temps de rien....
Un éclair fut visible depuis assez loin, une fois justice faite Albéric enterra les corps et se remit en route.
La jeune fille l'interpella le colosse et le remercia, lui donnant une fleur, que le spectre mis soigneusement dans son baluchon.
Après avoir marché fort longtemps en direction de l'entrée des Enfers, Albéris s'arrêta près d'un lac, se dénuda et se lava dans l'eau cristalline. Sur son corps musclé furent visibles les innombrables cicatrices que ses centaines de batailles avaient engendré sur sa peau, comme des dizaines de preuves de son expérience durement acquise au combat.
Il sortit de son baluchon le bout de la lance du voleur, il se rasa et coupa ses cheveux de façon convenable, puis il sortit une tenue de général, toute froissée, il la repassa un peu de la main, puis enleva les signes distinctifs de général.
Il mit son nouvel habit de soldat de sa Majesté Hadès, et se dirigeât vers le Nekyomantéion.
Le sourire aux lèvres il rentra à la maison.

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