L'appel
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L'appel
Le voyageur pénétra dans le majestueux Temple dédié à Hadès, le dieu du monde souterrain, un dieu qui n'avait aucun pouvoir dans le pays qu'il venait de quitter. Et pourtant, l'homme était là, appelé par un désir impérieux de se rendre au plus près du maître des morts.
Ses jambes le dirigeaient malgré lui vers une salle fermée, barrée par une lourde porte de bronze ciselé aux motifs rappelant le séjour des morts dans le monde souterrain. Ses mains s'appuyèrent sur les deux battants, qui s'ouvrirent en émettant un grincement sinistre. La lumière qui baignait le temple ne parvenait pas jusqu'à cette salle, celle réservée aux Oracles. Une obscurité presque palpable y régnait, comme formée par des milliers d'ombres vivantes et mouvantes.
L'homme avança lentement dans le salon des Oracles. Les portes se fermèrent derrière lui et claquèrent dans un bruit sourd, étouffé par les ombres. Des flammes pourpres s'allumèrent dans des braséros à mesure qu'il se dirigeait vers le fond de la salle, où il s'arrêta devant une haute statue d'ébène. Ses yeux remontèrent des pieds de la statue jusqu'à son visage. Sa pose évoquait la puissance, et les traits de sa face, presque dissimulés derrière un casque, laissaient imaginer un être intelligent, froid et calculateur.
L'homme tomba à genou, vidé de toute son énergie, et contempla le visage de celui qui l'appelait. La peine qui l'avait accablé jusque là achevait de briser ses dernières barrières. Des larmes coulèrent sur ses joues alors que son visage se tordait dans un mélange d'incompréhension et de joie, la joie d'avoir finalement mis fin à un long périple.
"Je suis Suryo, roi déchu de Mizoram! Qui es-tu, toi qui m'a appelé aussi loin de mes terres?"
Suryo attendit une réponse qui ne vint pas. Epuisé, ses yeux se fermèrent et son corps tomba lentement aux pieds de la statue. Ses songes le menèrent là ou peu d'élus avaient eu l'honneur de pénétrer.
A son réveil, Suryo se leva, revigoré et plein d'espoir. Il se tourna instinctivement vers un large coffre de bois, où il découvrit une toge aussi blanche que la neige, un masque aussi noir que la nuit, et un casque pourpre incrusté de pierreries et rehaussé de deux ailes.
Une fois ces attributs endossés, il n'était plus Suryo, le roi de Mizoram, mais Suryo, l'Oracle d'Hadès.
Ses jambes le dirigeaient malgré lui vers une salle fermée, barrée par une lourde porte de bronze ciselé aux motifs rappelant le séjour des morts dans le monde souterrain. Ses mains s'appuyèrent sur les deux battants, qui s'ouvrirent en émettant un grincement sinistre. La lumière qui baignait le temple ne parvenait pas jusqu'à cette salle, celle réservée aux Oracles. Une obscurité presque palpable y régnait, comme formée par des milliers d'ombres vivantes et mouvantes.
L'homme avança lentement dans le salon des Oracles. Les portes se fermèrent derrière lui et claquèrent dans un bruit sourd, étouffé par les ombres. Des flammes pourpres s'allumèrent dans des braséros à mesure qu'il se dirigeait vers le fond de la salle, où il s'arrêta devant une haute statue d'ébène. Ses yeux remontèrent des pieds de la statue jusqu'à son visage. Sa pose évoquait la puissance, et les traits de sa face, presque dissimulés derrière un casque, laissaient imaginer un être intelligent, froid et calculateur.
L'homme tomba à genou, vidé de toute son énergie, et contempla le visage de celui qui l'appelait. La peine qui l'avait accablé jusque là achevait de briser ses dernières barrières. Des larmes coulèrent sur ses joues alors que son visage se tordait dans un mélange d'incompréhension et de joie, la joie d'avoir finalement mis fin à un long périple.
"Je suis Suryo, roi déchu de Mizoram! Qui es-tu, toi qui m'a appelé aussi loin de mes terres?"
Suryo attendit une réponse qui ne vint pas. Epuisé, ses yeux se fermèrent et son corps tomba lentement aux pieds de la statue. Ses songes le menèrent là ou peu d'élus avaient eu l'honneur de pénétrer.
A son réveil, Suryo se leva, revigoré et plein d'espoir. Il se tourna instinctivement vers un large coffre de bois, où il découvrit une toge aussi blanche que la neige, un masque aussi noir que la nuit, et un casque pourpre incrusté de pierreries et rehaussé de deux ailes.
Une fois ces attributs endossés, il n'était plus Suryo, le roi de Mizoram, mais Suryo, l'Oracle d'Hadès.
Suryo- Ancien Oracle de Hadès
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