Cachots des renégats

par **Nikiolas** Mer 1 Fév 2012 - 17:08

Bouffoneries devant le Palais

Après quelques instants nous y arrivâmes et le garde enferma Godaime. Une fois la cellule bien refermée je dis :

- Voici ta nouvelle demeure Godaime. Ces barreaux ont été forgés par Acamas, Pyracmon et Adnanos donc autant te dire que tu n'arriveras jamais à en venir à bout. Moi-même je ne pourrais espérer les faire plier, donc toi tu aura encore moins de chance d'y parvenir.

Je tournais le dos au prisonnier avant de m'arrêter et d'ajoutais :

- Ha oui. Nul besoin de m'envoyer quérir ou de demander à voir un autre Oracle, tu resteras là tant que nous n'aurons pas décidé de ta libération. Prends le temps de réfléchir à ce qui t'as fait finir ici ...

Je repartais en direction de la salle des réceptions laissant là, à son sort, ce spectre qui avait déçu ses maîtres ...

par **godaime** Mer 15 Fév 2012 - 11:37

cela faisait déjà un bon moment que j'étais resté en ce lieu sombre, je ne tentais même pas de faire quoi que se soit pour essayer de sortir, cela me permettait de trouver du repos. Depuis mon absence les rang avaient l'air de s’être durci, certes je n'ai donné aucune nouvelle de mon départ mais je ne pensais pas que j'aurais droit à la prison à mon retour, si j'avais su ...

Je regardais de temps en temps en direction des barreaux pour essayer de capter le moindre signe de présence mais je devais etre le seul ici, au moins j'étais tranquille, dans ce genre de situation faut toujours trouver quelque chose de positif.

par **godaime** Mer 28 Mar 2012 - 6:51

Les jours s'enchaînaient sans grandes différences. Aux heures régulières il y avait quelqu'un qui m'apportait de quoi me restaurer un minimum pour que je puisse tenir sans être malade. Les journées me paraissaient vraiment longue. C'est dur de rester sans rien faire sans avoir le moindre contact avec une personne extérieur. Un guerrier a toujours besoin de repos mais la sa commençaient à faire long. Chaque jour qui passaient j'avais l'impression que ma cellule rapetissait. L'odeur du marché de nos terres me manquait ainsi que la populace que l'on pouvait y croiser. Il y avait toujours de drôle de personnage à chaque détour d'une ruelle. Je n'avais plus mis les pieds au nékyo depuis bien longtemps. De ce que j'ai pu avoir avant de retrouver en prison, beaucoup de changement s'étaient opérés. J'avais hâte de pouvoir ressortir et redécouvrir mes terres, celle qui m'ont accueilli en tant que guerrier.

Souvent le soir je me remémorais le temps que l'on pouvait passer avec mes fidèles à la taverne ou dans notre antre. Je ne me rappelais pas de tous les détails mais il y faisait bon vivre. En revoyant les images défiler en tête j'esquissais un léger sourire mais ce dernier s'effaça rapidement en repensant à la dernière visite faite de notre grotte. Tout avait été laissé à l'abandon, notre fief si chaleureux autrefois ne paraissait plus. Le froid ainsi que les ténèbres y avaient prit place, il y restait bien quelques tonneaux de différents breuvage mais je ne me serais pas risqué à en ouvrir un pour y boire son contenu. Les parois étaient entoilées par le tissage des araignées et les lambeaux qui éclairaient la descente dans notre grotte ne brûler plus de mille feux.

Était ce ma faute si tout ceci demeurait ainsi ? Une vague de frisson me vint. Je n'avais plus donné de nouvelles à mes frères d'armes à la suite de notre dernier grand éclat. Afin de me remettre de la perte d'un de mes membres de légions j'avais décidé de partir dans un endroit retiré de toutes ces guerres, loin du champs de Mars, du sang et de l'odeur de mort qui pouvait y régner le lendemain d'une bataille à la rosé du matin sans laisser la moindre trace que se soit à un messager soit sur la table de notre grand salon.

Durant mes deux années passées dans une auberge loin de tout cela j'ai pu prendre le temps de repenser à toutes ces batailles menées en temps que recruteur de légion, chef de légion, chef des armées de notre seigneurs, guerrier de l'étoile terrestre de la dissimulation pour enfin redevenir le responsable de légion que j'étais. Je ne suis pas resté longtemps au grade de général car je n'avais pas encore les épaules assez large pour pouvoir prétendre gérer toute une armée et d'ailleurs cela avait était vérifié à la suite de la grande bataille du mont Othrys. Sans l'aide des anges je n'aurais pas réussi à remplir la mission qu'il m'avait été demandé par nos oracles. Dès lors que le membre qui avait été désigné à ma succession de l'Éridan ne pouvait plus tenir le poste, j'en ai profité pour retourner dans un rôle qui me convenait mieux.

Je me remémorais les différentes batailles menées aux cotés de mes frères d'armes pour vaincre les différents guerriers de ce dieu égyptiens de ces celtes assoiffés de sang et que sais je encore. Notre légions avaient du mal à communiquer avec les autres déjà mises en place mais à force de faire nos coups d'éclats nous avons fini par gagner le respect de ces dernières. Au points de pouvoir enfin faire appels à nous pour des missions exigeantes voir suicides. Celles qui me venaient en tête étaient la traversé du mur de défense du cap Sounion et le blocage des troupes de renforts de l'armées de Poséidon afin de permettre à nos autres légions de reprendre le contrôle sur un temple d'un pays dominé par le dieux des océans. Sans l'aide de la Styx nous n'aurions jamais pu traverser leur mur de défense solidement constitué de brave guerrier. Nous réussîmes in extremis mais pour une fois sans utiliser la force mais la ruse. Il n'y a pas de petite victoire mais que des grandes réussites. Pour ce qui était de la mission du blocage des troupes se fut plus compliqués, nous avions pris possession des points de sorties des Marinas et nous devions coûte que coûte tenir les assauts répétés de l'armée du seigneur poisson. Les combats se succédaient, nos frères d'armes tombaient au fur et à mesure que les semaines passaient et tandis que l'on commençait à s'essouffler face aux incessantes attaques un messager vint nous prévenir de quitter les lieux car la mission principale avait été rempli. On pensait que le plus dur était passé mais pas du tout, le retrait des troupes étaient bien plus compliqué. Pour nos ennemies la seule manière de quitter les lieux n'étaient autres que la mort. Nous réussîmes là encore tant bien que mal à s'en sortir mais pas indemne du tout. Dans cette bataille deux membres de la légion ne revinrent à notre QG, nous eûmes jamais plus de nouvelles de ces derniers, pensant qu'ils s'étaient fait attraper par le camp adverse.

Les gens qui m'ont accueilli de mon exil était resté le plus distant possible. j'avais peur d'avoir affaire à des gens qui m'aurait rejeté à la vue du blason d'une armée d'un dieu mais rien de tout cela arriva. La solitude m'a permis de pouvoir me retrouver et me revoilà ici dans un endroit bien différents mais toujours seul. je devais assumer le jugement de notre seigneur. Même si je n'avais pas perdu ma foi envers mon dieu Hadès j'étais quand même partie de son armée sans en demander la permission. Je me doutais bien qu'à mon retour j'allais me retrouver dans cette situation. Mais n'était ce pas là encore une épreuve de sa majesté pour tester ma foi envers lui ?

par **vachaldo** Sam 28 Avr 2012 - 3:11

Palais des Oracles

J'arrivais devant la cellule où se trouvait Godaime. Il semblait en forme, ou du moins autant qu'il pouvait l'être dans ces conditions. Je n'avais pas le temps de discutailler avec lui et lui demandais de but en blanc, sans préliminaires :

- Serais-tu prêt à servir le Styx ?

par **godaime** Sam 28 Avr 2012 - 3:42

Je méditais sur mon passé quand j'entendis enfin des bruits de pas venant dans ma direction. Je pouvais ressentir le cosmos d'un spectre, arrivé devant la geôle je reconnu le guerrier vachaldo celui avec qui j'avais par le passé mené une mission avec lui à l'époque de l'eridan. Sans même un bonjour il posa sa question:

- Serais-tu prêt à servir le Styx ?
- Mon cœur est à l'eridan mais il est avant tout à notre seigneur. Les temps ont changés il en va de meme pour moi. Je suis prêt à combattre à tes cotés sous la bannières du styx.

Ce qu'il y avait de bien avec vachaldo c'est qu'il ne perdait pas de temps en palabre inutile.

- as tu besoin de bras pour un quelconque travail ? Au vue de ta question et du ton que tu emplois y a t il quelque chose de grave ? Je ne peux pas ressentir ce qu'il se passe dehors.

par **vachaldo** Sam 28 Avr 2012 - 3:59

- Tu peux sortir mais à condition de m’obéir. Les peuples de l'Epire souffre et nous devons leur venir en aide.

J'ordonnais au garde d'ouvrir la cellule et y entrais à mon tour pour faire face à Godaime. Je gardais un air détaché et froid et ajoutais d'une voix autoritaire :

- Pour cette mission, tu ne seras pas au service de Hadès. Tu seras à MON service. Je connais ton passé, nous avons même déjà combattu ensemble et ma confiance t'es acquise. Mais cependant, bien que tu sois un ancien chef de légion, tu vas devoir redevenir un simple soldat sous mes ordres. Penses-tu pouvoir accepter ce nouveau rôle ?

par **godaime** Sam 28 Avr 2012 - 10:51

Il y avait bel et bien un problème mais ce qui me faisait le plus plaisir c'était de savoir que l'on pouvait me refaire confiance.

-cela ne me dérange pas de reprendre a zéro ou de plus bas. Le plus important est que notre communauté me redonne une chance pour faire mes preuves. J'accepte de servir sous ton commandement en tant que simple soldat et j'espère ne pas être trop rouillé.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas discuter avec un ancien combattant

par **vachaldo** Sam 28 Avr 2012 - 12:46

A la réponse de Godaime, je ne disais mot et je lui tendais seulement ma main. Il la prit et je l'attirer vers moi pour une accolade amicale. Ce bref instant de "faiblesse" passé, je me tournais vers le garde et dis :

- C'est bon, il peut sortir, je réponds de lui.

Godaime sortit de sa geôle, emboita le pas derierre moi et nous sortîmes ainsi de la prison et du palais. Je devais trouver certains membres de ma légion, voir d'autres spectres n'en faisant pas parti pour rapidement prendre la marche en direction de Thérios.

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