Entre le doute et l'égarement...

A peine remise de mon dernier combat, je fis une halte à l'atrium.
Je n'arrivais pas à comprendre ma défaite contre ce marinas qui, bien que dépourvu d'honneur, tirait une si grande force d'un dieu qu'il ne servait même pas dans cette lutte.
Je m'écroulai au pied de "mon" arbre. Celui devant lequel j'avais rencontré mon ami, Alucard. Je me rappelai notre discution et, notament, ma tirade sur ma faiblesse. Entendant mes propres mots résonner au plus profond de mon être, à la perspective d'être tant dans le vrai, mes larmes commencèrent à couler.

*J'amasse plus de défaite que de bataille... Mes pouvoirs, bien que nouveaux et extraordinaire, grace à notre seigneur, ne suffisent pas à lui rendre gloire... Je ne suis qu'un vers... Un ridicule vers... Minuscule et inutile.*

Pascaline: "- Pardonnez-moi, Maître! Pardonnez-moi de n'être pas si vaillante que vous le pensiez surement..."

Et à cette phrase, je rompis mes dernières retenues et éclatai en sanglot, incapable de dire si j'avais besoin de solitude ou d'une épaule sur laquelle m'appuyer.

Que cette voix me parrut douce, elle qui m'était arrivée pourtant si faible, étouffée par mon désespoir. Mettant de coté la chaleur des mots du Général, je me relevai brusquement, essuyant mes yeux innondés.

Pascaline (d'une voix fragile): "- M... Me venger? Mais de qui? De Quoi? Cette femme, qui n'est peut-être pas si jolie qu'on la dit être, ne souffre que par sa propre faute. Pardonnez-moi d'avoir souillé la sérénité de ces lieux..."

Dans mes paroles, je sentais mes larmes prendre le dessus sur ma tentaive de retrouver mon calme. Tandis que je parlais, je m'étais rapprocher d'Arawynn comme pour éviter que son regard ne se pose sur ma détresse et, au moment où j'allais le dépasser, le flou de ma vue me fit trébucher, me retrouvant, ainsi, confuse, dans ses bras.

Je rattrapais de justesse la spectresse qui parut confuse...je lui prit le visage dans mes mains et lui essuyais les larmes qui recommençaient a couler...

"Alors jolie Pascaline , si tu voulais vraiment te jeter dans mes bras , il fallait me le demander plus tot , ça aurait été avec plaisir..."lui dis je en lui souriant...

Puis reprenant un air plus serieux...

"Mais je manque a tout mes devoirs ....je me presente, Arawynn , général en chef de la defense du Nékyomantéion , et votre humble serviteur demoiselle Pascaline...Oui je vous connais , je connais tous les nouveaux guerriers qui viennent jurer fidelité a notre seigneur Hadès...et maintenant dites moi tout , qu'est ce qui vous arrive ? de toute façon je ne pourrais etre serein vous sachant dans cette état..."[/i]

Pascaline: "- Et bien, cher Arawynn, je suis troublée... Je ne sais faire face à mon manque d'aptitudes. Ma seule victoire est effacée par mes échecs redondants... Et... Je crains n'être que bien inutile aux yeux de notre souverain. Aussi, je suis dans une tourmente sans nom à l'idée de ne pas lui montrer ma reconnaissance comme je le devrait..."

A cet instant, je ne puis m'empecher d'étreindre mon supérieur.

Pascaline: "- Que dois-je faire? ... Que dois-je faire pour ne plus choir face à l'adversité? Dites-moi, mon prince!"

Car telle fut, alors, ma vision du général qui me soutenait.

Aux mots de mes supérieurs, mes larmes cessèrent presque miraculeusement.

*Je suis sérieusement ridicule de baisser les bras si facilement... Tout n'est que vérité dans les dire de Arawynn...*

Désormais affublée d'un vaillant sourire en coin, contrastant avec la fragilité que je montrais il y eut quelques secondes, je fis face à mon compagnon:

Pascaline: "- Ils paieront! ... Aussi longtemps que brulera mon cosmos, je me relèverai de chaques défaites, je me nourrirai de chaques victoires et ce, dans l'unique objectif d'éradiquer quiconque s'opposera à la volonté de notre seigneur."

Tandis que je parlais, Ma volonté ne fit alors que s'accroitre, libérant une aura d'une intensité que je 'avais jamais atteinte.

Pascaline: "- Qu'il s'agisse de mon sang ou de celui des infidèles, chaques gouttes innondera ma faiblesse et me rendra plus invincible encore, pour la gloire d'Hadès."

Je m'interrompis un moment, puis apres avoir jeter un regard determiné à mes frère, je quittais, à présent l'atrium

Pascaline: " - Je n'ai perdu que trop de temps à paresser ici... Et il en va de même pour vous, Arawynn, Eaque..."

Bien que mes paroles eurent pu leur sembler insolentes de la part d'une novice, inférieur à leur statut de surcroit, je ne les regrettais aucunement, car elle avaient pour moi, une signification particulière:

* Merci... Merci de prouver, une fois encore, que ma nouvelle famille restera, quoiqu'il arrive, plus soudée que jamais...*